Qu'y a-t-il derrière cette idée d'« Airbus de l'énergie » ? La France et l'Allemagne, ces dernières années, ont effectivement opté pour des choix très différents en matière énergétique. Le ministre Sigmar Gabriel a déclaré que les expériences allemandes avaient coûté une fortune : il faut tirer une leçon de l'expérience allemande, particulièrement de l'abandon du nucléaire, choix émotionnel émanant du peuple, qui nécessite un remplacement par le charbon, avec des conséquences en termes de production de CO2.
Ne vaut-il pas mieux agir progressivement, notamment par le biais d'une Agence européenne de l'énergie, afin de ne pas aller négocier en ordre dispersé avec la Russie pour assurer notre approvisionnement en gaz et en pétrole ? Nous faisons le jeu du Président Poutine, qui utilise l'approvisionnement en énergie comme une arme économique.