En matière de valorisation, la question de la cohérence des structures – CVT, SATT, France Brevets, Fonds national d'amorçage – et des politiques est posée.
Les consortiums de valorisation thématique (CVT) et les SATT ont dû trouver leur place face à des structures de valorisation des instituts thématiques déjà créées, notamment Inserm Transfert pour l'Inserm.
Les discussions ont été difficiles avec les SATT – c'est le moins que l'on puisse dire. La place de chacun dans le paysage de la valorisation a été extrêmement complexe à déterminer. Cependant, la discussion d'Inserm Transfert avec les SATT est désormais beaucoup plus apaisée et trouve son équilibre.
La philosophie d'Inserm Transfert – à qui l'Inserm a délégué sa valorisation –, que beaucoup ont acceptée, est que l'objectif doit être d'augmenter l'efficience et la complémentarité, et porter sur l'accroissement du volume de l'activité et l'efficacité plutôt que sur la renégociation de la répartition de l'existant. Dans ces conditions, chacune de ces structures doit trouver son objectif. Ceux d'Inserm Transfert sont clairs. Il s'agit d'être dans une attitude de sourcing, c'est-à-dire de faire monter les brevets à partir des chercheurs, de protéger cette propriété intellectuelle, d'aider aux accords de consortium, à la visibilité, à la valorisation, et au-delà au montage de projets européens.