Merci, madame la présidente, de votre exposé.
Vous avez indiqué que nous ne sommes pas assez efficaces en matière de prévention. Mais lorsque des acteurs réunis dans un but commun mènent des opérations à l'échelle d'un territoire, des résultats sont à la clé. Je pense aux centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), dont la fréquentation est en hausse et où tous les acteurs sont mobilisés autour de la prévention, notamment auprès des jeunes.
Les crédits dédiés du budget de l'État sont-ils en augmentation ?
Vous gérez le fonds de concours, alimenté par le produit des avoirs criminels, avec deux utilisations possibles : la lutte contre le trafic et les actions de prévention. Or la lutte contre le trafic est plutôt du ressort du préfet, et les actions de prévention devraient relever de la compétence des ARS. Comment évolue ce fonds de concours ?
Enfin, préconisez-vous la sanctuarisation, voire l'augmentation, des crédits consacrés aux CSAPA ? Ce sont en effet ces centres qui sont au plus près des territoires – et donc des patients.