Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, en juillet, la Cour des comptes a sévèrement critiqué les dix dernières années de politique de la ville et, plus globalement, le cadre dans lequel cette politique a été menée depuis vingt-cinq ans. Il fallait donc, dans le PLF pour 2013, faire preuve d'exigence et présenter un budget qui permette de mobiliser rapidement toutes les forces de l'État, afin de lutter contre la pauvreté grandissante, le chômage persistant et les inégalités en matière d'accès aux différents services publics, en particulier aux soins, à l'éducation et aux transports.
Si le programme 147, « Politique de la Ville », enregistre une diminution de ses crédits en volume, celle-ci est compensée par la prise en charge, par le Fonds interministériel pour la prévention de la délinquance, des actions de prévention sociale jusque-là financées par l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, à hauteur de 20 millions d'euros.