Une exploitation agricole peut comporter aussi des activités de transformation et de valorisation, elle peut faire partie de circuits courts, de réseaux de coopération, de coopératives… Comment pouvez-vous, à notre époque, considérer que l’installation de jeunes agriculteurs doit se résumer à la surface ? Ce n’est pas seulement moi, en tant que ministre de l’agriculture, qui vous pose cette question, ce sont les jeunes agriculteurs eux-mêmes ! Ils ont en effet considéré que le passage du critère de la surface minimum d’installation à celui de l’activité minimale d’assujettissement est une évolution importante. C’est bien ce dernier critère qui détermine le revenu, la capacité économique à pérenniser l’installation !
Franchement, dans ce débat, il y a une vraie différence de points de vue. Je suis favorable au critère de l’activité minimale d’assujettissement. Cette évolution a été négociée dans le cadre des Assises de l’installation et représente un vrai progrès pour favoriser l’installation des jeunes agriculteurs.