Par ailleurs, je reste fidèle à ma ligne politique : les chasseurs ont une responsabilité d’intérêt public. Pouvoir s’organiser, dans des activités différentes, pour traiter des questions sanitaires, c’est une des conditions de la maîtrise des épizooties et des maladies. Il ne s’agit pas seulement des animaux enfermés. Les chasseurs peuvent toujours chasser ; ce texte ne leur donne pas plus de responsabilités qu’il n’en faut. Mais ils participent aussi – et c’est bien cela, le message qu’il faut faire passer – à la régulation des populations, et, lorsqu’ils tuent des proies, à l’identification et au repérage, en cas de problèmes sanitaires. Voilà l’enjeu, ni plus, ni moins. Le Gouvernement est défavorable à toute cette série d’amendements.