Ils ont seulement demandé au Gouvernement – c’est-à-dire à vous, monsieur le Premier ministre –, de faire respecter l’état de droit, et donc de libérer les ports et de permettre la circulation des navires. Ils sont aussi venus vous demander – et je le demande également en leur nom – de prendre les mesures nécessaires, dans les domaines fiscal, social et bancaire, pour compenser la perte d’activité qu’ils subissent et continueront de subir.
Je vous demande également, monsieur le Premier ministre, de dire enfin la vérité aux salariés de la SNCM, de leur révéler que leur avenir n’est pas celui qu’on leur avait promis, et de garantir à la Corse un service minimum.