C’est la troisième grève en six mois, et elle intervient au début de la saison touristique, c’est-à-dire au pire moment. Ce mouvement remet en cause la survie même de l’entreprise, et il touche à la survie même de l’économie corse, liée, pendant cette période, au dynamisme de l’économie touristique. J’entends donc parfaitement l’exaspération de la population, des milieux économiques corse et marseillais, des chefs d’entreprise, des responsables d’hôtels, des agriculteurs, devant ces grèves à répétition qui paralysent l’économie locale.