Intervention de Jean-Claude Perez

Séance en hémicycle du 9 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Dégâts dus à la grêle

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Perez :

J’associe à cette question, qui s’adresse à M. le ministre de l’agriculture, M. Dupré et Mme Fabre, députés de l’Aude.

Monsieur le ministre, dimanche dernier, en fin de journée, un orage de grêle d’une violence sans pareille a traversé le département de l’Aude, laissant derrière lui un paysage chaotique et de désolation. Il a semé le chaos parmi les 18 400 hectares agricoles, dont une très grande partie est constituée de vignes, atteintes pour la plupart entre 80 % et 100 %, mais qui sont également constitués de grandes cultures céréalières, de pépinières viticoles, de productions de semences arboricoles et maraîchères…

L’orage a semé la désolation parmi nos concitoyennes et nos concitoyens, qui ont vu en ce dimanche disparaître le travail d’une vie, leurs biens personnels endommagés, leurs infrastructures commerciales durement touchées. En ce jour, au nom des parlementaires audois, je tiens à leur exprimer notre entier soutien et notre admiration pour leur courage, leur force de réaction, ainsi que pour l’élan de solidarité qu’ils ont su immédiatement créer dans leurs communes afin de faire face à ce phénomène exceptionnel.

Dès le lendemain, à la demande du ministre de l’agriculture, les services de l’État sont venus mesurer l’ampleur des dégâts aux côtés de la chambre d’agriculture de l’Aude, des exploitants et des maires des communes concernées. Une cellule de crise a été mise en place afin, entre autres, de recenser précisément les dommages causés par l’orage. Les premiers éléments qui en sont ressortis, parmi lesquels le fort impact de l’orage y compris sur la récolte 2015, vous ont permis, monsieur le ministre, d’annoncer les premières mesures. Je vous en remercie.

Mais aujourd’hui, un problème d’ordre général est soulevé par cette cellule de crise. En effet, la grêle n’est considérée ni comme une catastrophe naturelle, ni comme une calamité agricole, contrairement aux inondations ou à la sécheresse. Monsieur le ministre, quelles mesures exceptionnelles pourront être prises pour ces pauvres viticulteurs, qui ne se sont pas assurés contre la grêle ?

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