Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du 9 juillet 2014 à 15h00
Débat d'orientation sur les finances publiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

…mais nous savons ce qui s’est passé : nous sommes arrivés à 3,1 %, après avoir dérivé de 1,5 % et avoir dû déclencher le mécanisme de correction. Pour 2014, vous nous promettiez un déficit structurel à 1,1 %, mais finalement vous n’espérez plus que 2,1 %. La dette française va dépasser les 2 000 milliards d’euros à la fin de l’année 2014. Selon la Cour des comptes, elle devrait continuer à exploser en 2015. C’est une facture de pas moins de 30 000 euros qui pèse sur chaque Français et qui met de plus en plus en danger la souveraineté de la France, car les conditions d’emprunts, qui étaient bénéfiques ces dernières années, vont se tendre, et les marges de manoeuvre disparaître.

La croissance, malgré votre optimisme, reste en berne. Notre collègue Karine Berger déclarait le 19 décembre 2012 : « L’année 2013 accrochera sans doute 1 % de croissance ». Nous savons ce qu’il en a été : la croissance n’a pas dépassé 0,3 %. Vos choix politiques doivent donc être remis en cause. Pour 2014, le même scénario se reproduit. Alors que le Gouvernement espère toujours 1 % de croissance, vous-même, madame la rapporteure générale, vous disiez en commission des finances hier matin qu’il faudrait peut-être revoir les chiffres.

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