C’est pourquoi depuis trente-cinq ans, chacune des périodes de relance par la dépense a été suivie d’une moindre progression des recettes et qu’il a fallu combler la différence par une augmentation des prélèvements obligatoires et par le recours à l’emprunt, sous des gouvernements de gauche comme de droite. Le dernier épisode en date fut celui de l’après-crise, plus violent que les autres en générant une augmentation de la dette de 50 % entre 2007 et 2012.
Le deuxième problème a trait à la fragilisation de l’action publique. Nous observons que le Gouvernement est conduit systématiquement en cours d’exercice à opérer des ajustements imprévus, en dehors de toute stratégie globale et cohérente. C’est notamment ce qui vient de se passer avec le PLFR et le PLFRSS.
Le troisième problème porte sur le contenu de la croissance. Les écologistes ont souligné constamment que l’indicateur utilisé, la croissance du PIB, comptabilise des éléments positifs comme des éléments négatifs ou correctifs.