Mais comment voulez-vous croire à cette nouvelle orientation, à cette volonté de baisser les prélèvements obligatoires, alors qu’elle est constamment remise en cause ? Je prendrai plusieurs exemples.
D’abord, le CICE. Il est vrai qu’au moment de sa conception, nous l’avons critiqué, car nous aurions préféré une baisse directe de charges. Mais ce dispositif, qui est en train d’être mis en place, a aussi des avantages : je le reconnais. Pourtant, nous avons examiné – et repoussé – en commission des finances des dizaines d’amendements remettant en cause le CICE, ou le soumettant à des conditions.