Enfin, je pense, contrairement à ce qu’a dit M. Lefebvre, que ce débat d’orientation budgétaire est riche d’informations et de discussions nouvelles : il dessine une trajectoire sur trois ans et prévoit des évolutions majeures des prélèvements pesant sur les entreprises et les ménages ainsi que des dépenses publiques.
À ce stade, je retiens que notre politique économique repose bien sur deux jambes, mais l’une est peut-être un peu plus courte que l’autre. Il importe désormais de savoir si nous allons choisir d’égaliser la longueur des jambes, pour éviter que nos perspectives budgétaires ressemblent à un dahu, selon l’expression de M. Sansu, ou si nous allons en rester là.
En conclusion, notre ennemi est bien sûr le déficit de la France et notre amie est la croissance.