Néanmoins, les services ministériels, comme les opérateurs rattachés à la mission, devront participer à l'effort d'adaptation et de rationalisation de la dépense publique.
D'abord, les dépenses de fonctionnement devront faire l'objet d'un examen systématique, afin de répondre à l'objectif impératif d'adéquation des moyens budgétaires à nos besoins prioritaires.
Le processus de contractualisation avec les associations, mené dans le secteur de l'hébergement d'urgence des demandeurs d'asile, sera amplifié afin d'en maîtriser les coûts.
Enfin, grâce à un recentrage de ses missions, l'Office des migrations participera à l'effort collectif de maîtrise de l'emploi public en connaissant une diminution de ses effectifs de quinze emplois par an de 2013 à 2015.
Telles sont les grandes priorités et les efforts que sous-tend le budget présenté par le Gouvernement concernant la mission « Immigration, asile et intégration ». C'est un budget responsable qui permet à la fois d'investir dans la réduction des temps de traitement des demandes d'asile et de mettre fin à la sous-budgétisation chronique de l'action de la France en faveur des demandeurs d'asile. Il y a donc bien là un effort de sincérité.