Le vote des écologistes n'est toutefois pas sans inquiétudes. J'en citerai deux.
La première concerne le droit d'asile. Les modifications politiques dans les pays du pourtour méditerranéen, l'aggravation de la situation en Syrie et au Mali démontrent que la situation des droits de l'homme est changeante. On ne peut pourtant pas dire que le nombre d'États mettant en danger la vie de leurs ressortissants soit en diminution. Il est donc urgent, comme le demandent depuis de longues années les associations, de réviser la liste des pays sûrs, souvent opposée aux demandes légitimes et justifiées d'un statut de réfugié formulées par de nombreux exilés en quête de liberté et de sécurité.