Intervention de Jacques Bompard

Séance en hémicycle du 12 novembre 2012 à 16h00
Projet de loi de finances pour 2013 — État b, amendement 248

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

De manière générale, nous savons tous que l'immense majorité des gens qui entrent régulièrement chez nous ne travaillent pas mais coûtent à la France, que ce soit par l'accueil dans les écoles ou le versement des minima sociaux.

Quelques mots, pour finir, sur le droit d'asile. Vous soulignez à juste titre que c'est une exigence constitutionnelle. Il en est d'autres plus fondamentales auxquelles l'État doit penser, le droit au travail, le droit à la sécurité, qui, pour l'heure, ne me semblent pas bénéficier de toute votre mobilisation.

Les crédits pour le droit d'asile augmentent encore, alors même que le précédent gouvernement avait déjà considérablement augmenté les subventions aux associations dans le cadre du programme 303 « Immigration et asile ». Celles-ci ont été multipliées par trois, passant de 700 000 euros à plus de 3 millions entre 2010 et 2011.

Ainsi peut-on accueillir des demandeurs comme cet ancien imam d'Argenteuil, logé et nourri dans un hôtel en Bretagne depuis plusieurs années. Au total, cet agitateur islamiste radical aura coûté 155 000 euros à la France. Comme il bénéficie du droit d'asile, on ne peut l'expulser. C'est un bel exemple ; il y en a sûrement des centaines d'autres.

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