C'est tout de même une discussion assez étonnante au vu des positions de l'UMP et des Verts. Il s'agit d'une politique qui nécessite beaucoup d'équilibre – je partage sur ce point l'avis du ministre – entre l'hébergement d'urgence, qui est totalement embolisé du fait de l'asile, l'assignation à résidence et la rétention. Il ne serait pas souhaitable de fermer des centres alors que des déboutés du droit d'asile restent fixés dans des dispositifs d'hébergement d'urgence, ce qui n'est pas satisfaisant puisque les crédits ne sont pas alloués à une telle politique. Je ne parle pas seulement des CADA, mais de la chaîne complète de l'asile jusqu'à l'hébergement d'urgence. Déshabiller l'un pour habiller l'autre ne me paraît pas des plus évidents.
(L'amendement n° 368 n'est pas adopté.)