En Espagne a été institué un découplage des prix : les antibiotiques ont été vendus à des prix extrêmement faibles, à telle enseigne que des agriculteurs français peuvent être tentés d’aller s’en procurer. Il faut parvenir à un système attribuant aux antibiotiques la valeur qui doit être la leur : ce doit être un produit cher car il doit être utilisé avec parcimonie et de manière extrêmement précise et contrôlée. Voilà pourquoi je ne peux être d’accord avec cet amendement ni avec ceux qui poursuivraient le même objet. Lutter contre l’antibiorésistance, limiter la consommation des antibiotiques, cela passe en premier lieu par la fixation d’un prix qui soit un révélateur de la caractéristique et de la qualité du produit.