Plus grave encore est à nos yeux la diminution de 8 %, sans compter l'effet de l'inflation, des crédits consacrés au sport de haut niveau et la baisse des subventions accordées aux fédérations dans le cadre des conventions d'objectifs, avec les conséquences que l'on sait notamment en termes d'emplois.
La remise en cause de l'indemnité due au consortium gérant le Stade de France est une bonne nouvelle. Mais quelle en sera la suite ? Nous n'avons pas obtenu de réponse précise de la part de Mme la ministre lors de la commission élargie.
Le CNDS échappe au contrôle strict du Parlement. Mais est-il cohérent de prévoir à nouveau un fonds de concours de 19,5 millions au bénéfice du budget de l'État tout en élaborant un plan de redressement destiné à économiser 30 millions ? Ce plan ne pourra s'appliquer qu'au détriment de la part territoriale et de l'achèvement des projets engagés et à venir. Une fois encore, l'objectif du sport pour tous sera compromis.
L'an dernier, j'avais déposé un amendement, rejoint en cela par le rapporteur spécial, qui visait à relever le taux du prélèvement effectué sur les jeux. Une telle mesure procurerait les 38 millions encore nécessaires pour financer la construction ou la rénovation de grands stades en vue des championnats d'Europe de 2016, sans préjudice pour les autres équipements.