Même avis.
S’agissant de la question plus générale de la prescription d’antibiotiques par les vétérinaires, il me semble que les dispositions contenues dans ce projet de loi marquent une avancée importante. J’ajoute que, par un accord que nous avons conclu avec le ministère de la santé au moment du débat sur le couplage et le découplage, nous avons instauré de nouvelles méthodes : il y aura désormais des vétérinaires référents, ce qui permettra d’instituer un contrôle au sein de la profession et de ne recourir aux antibiotiques qu’en cas de nécessité.
Nous franchissons une étape importante dans la mise en place d’une structure permettant de lutter efficacement contre l’antibiorésistance. Gérard Bapt l’a rappelé : c’est un enjeu qui devient colossal. J’ai constaté que le Premier ministre britannique, M. Cameron, avait reconnu l’importance de ce sujet et avait demandé à son administration de s’engager pleinement dans la lutte contre ce phénomène.
Aussi, je le répète, ce que nous accomplissons ce soir est très important.