Cet amendement est très important. Beaucoup d’infrastructures sont construites aujourd’hui sur le territoire métropolitain. L’idée est de proposer que, dans un délai de deux ans, le Gouvernement puisse présenter un rapport au Parlement, faisant un état des lieux, département par département, des surfaces naturelles délaissées près de ces infrastructures.
Je m’explique : les LGV, les rocades, les échangeurs, toutes les infrastructures sont entourés de délaissés qui sont immenses. L’idée serait de recenser, sur une base départementale, ces terres non affectées, et de voir si elles ne pourraient pas être mobilisées dans le cadre de compensations. Je pense qu’on aurait là un élément de souplesse, c’est-à-dire qu’au lieu de laisser l’entretien de ces surfaces, sur lesquelles poussent des broussailles, des chardons, à la charge de l’État ou des collectivités territoriales, elles pourraient faire l’objet d’un reboisement. Il faudrait donc disposer d’un diagnostic départemental, accompagné de préconisations en matière de plantations et d’utilisation dans le cadre d’opérations de compensation.