Quand on voyage en Iran, même pendant trois jours, on est frappé par la vitalité de la société civile. Celle-ci utilise beaucoup les réseaux sociaux, ce qui pose visiblement problème aux autorités. En outre, l'égalité entre les femmes et les hommes semble une réalité, à quelques nuances près.
Nous cherchons à contrôler la situation, mais en ajoutant les sanctions aux sanctions, nous arrivons à une situation de blocage. Le peuple iranien est fier de son passé et très nationaliste. L'Iran a pris conscience de son poids dans la région, et nous de nos faiblesses. C'est un pays incontournable. Certes, nous ne devons rien céder sur l'essentiel et il convient de sceller un certain nombre de garanties dans l'accord, mais un compromis même boiteux, un « mauvais accord » est sans doute la seule solution pour créer une dynamique et faire évoluer le régime.