À Nice, le jour de la fête nationale, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblées dans le centre-ville, malgré l’interdiction de la manifestation, prononcée – à ma demande – par le préfet. J’ai d’ailleurs dû beaucoup insister, pendant plusieurs jours, pour qu’enfin il se prononce, le jour même de la manifestation.
Il s’agit d’une provocation intolérable. On ne peut pas continuer à accepter l’inacceptable, à essayer de justifier l’injustifiable, surtout le jour où les Français rendaient hommage aux forces de sécurité, ainsi qu’à nos soldats, engagés partout dans le monde – vous l’avez rappelé, monsieur le président.
Monsieur le Premier ministre, saisirez-vous la justice contre ceux qui scandaient : « Israël, assassin » ou : « Nous sommes tous des Mohamed Merah », ce que n’a pas semblé prêt à faire le président de la République hier ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMPsur plusieurs bancs du groupe UDI.)