Intervention de Guillaume Chevrollier

Séance en hémicycle du 15 juillet 2014 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Cette nouvelle lecture du collectif budgétaire me donne l’occasion de rappeler qu’en 2012 le candidat François Hollande avait parlé, de façon d’ailleurs très juste et avec un sens politique très fort, d’une remise à plat de la fiscalité pour davantage de lisibilité, de stabilité et d’égalité.

Après deux ans de mandat présidentiel de M. Hollande, quelle est la situation ? Où est le changement ? Depuis deux ans, on constate un matraquage fiscal sur tous les Français, principalement les classes moyennes : fin de la défiscalisation des heures supplémentaires, ou encore baisse du quotient familial.

Ce collectif budgétaire est à l’image de votre politique : inadapté et décalé par rapport aux réalités économiques et budgétaires de notre pays. Il n’y a pas de cap, d’où une grande incertitude dans notre pays : les Français doutent du pouvoir. Le travail est taxé, mais cela ne résoudra pas le problème du chômage, qui augmente en permanence. Ce collectif ne va pas les rassurer.

Les Français nous le disent, sur le terrain : ils attendent des réformes structurelles pour diminuer la dépense publique, réduire le déficit public, régler le problème de la dette, qui augmente et atteindra même, dans les prochains mois, les 2 000 milliards d’euros. Ils ne veulent pas d’une fiscalité confiscatoire, illisible et instable.

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