Je regrette les réponses qui viennent de nous être données, d’autant qu’elles sont très peu argumentées.
Jusqu’à présent, les retraités bénéficiaient d’un très modeste avantage parce qu’ils avaient élevé trois enfants ou plus. En perdant cet avantage, ils ont le sentiment qu’on modifie les règles du jeu, en ce qui concerne, non pas le montant de leur retraite, mais les conditions de fiscalisation. Nous vous invitons à éviter de commettre cette erreur.
En ce qui me concerne, je suis de ceux qui pensent que nous avons commis, par le passé, une erreur pour ce qui est des veuves. Je constate d’ailleurs que vous n’avez pas remis en cause les évolutions qui sont intervenues sur ce sujet dans le passé, ce que je regrette.
Là, vous allez porter préjudice à une catégorie de gens modestes qui sont très nombreux – vous évoquez 3,8 millions de foyers fiscaux – et qui ont concouru à l’effort national en essayant d’élever leurs enfants le plus correctement possible. Or ce sont précisément leurs enfants qui paient les retraites des autres. Nous ne comprenons pas, alors que vous avez, semble-t-il, de bonnes intentions en voulant corriger les erreurs des deux dernières années, que vous ne reveniez pas sur celle-ci, qui est grossière.