Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du 13 novembre 2012 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Relations avec les collectivités territoriales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Au temps heureux où vous étiez dans l'opposition, vous aviez soutenu l'idée d'une agence locale. Mais aujourd'hui, le Gouvernement multiplie les déclarations pour expliquer que ce n'est pas possible et qu'il n'y en aura pas. La seule chose qui existera, et avec bien du mal, c'est le successeur de Dexia. Madame la ministre, je prends le pari : allez-vous oui ou non créer l'agence locale ? La direction du Trésor vous a en effet persuadée, si j'en crois mon deuxième bureau, que c'était impossible : on aimerait donc que le dossier Dexia accélère ! Ce sera à peine opérationnel en début d'année prochaine, vers février d'après mes dernières informations : il faudrait donc faire un effort là-dessus, madame la ministre, parce qu'on est très en retard.

Je voulais donc vous féliciter pour le premier point. Quant au deuxième point, je sais bien qu'il n'est pas de votre responsabilité, mais vous pourriez avoir une influence sur M. Moscovici, puisque ce n'est pas M. Cahuzac qui est chargé de cette affaire. Et malheureusement, à cause de ce deuxième point, je ne pourrai pas voter ces crédits. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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