Intervention de Danielle Auroi

Réunion du 8 juillet 2014 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi, Présidente :

La France ne respecte en effet même pas les normes prévues par la réglementation européenne et certains de ses échecs sont cuisants, à commencer par l'abandon en cours de route de l'expérience des zones d'actions prioritaires pour l'air, qui ciblaient la circulation dans les agglomérations dépassant les plafonds d'émission autorisés.

Je rappelle que la prééminence des véhicules diésel – spécificité française découlant d'un choix politique – pose un double problème : les véhicules anciens émettent trop de particules, tandis que les véhicules récents émettent trop de dioxyde d'azote, une substance encore plus cancérigène.

Du côté des bâtiments, deuxième source d'émissions, certains équipements de chauffage individuels obsolètes, notamment au bois, émettent des polluants extrêmement dangereux.

Pour descendre à des niveaux d'émissions acceptables, des efforts doivent être consentis dans ces deux secteurs et la France ne fait pas partie des meilleurs élèves de la classe européenne. Autrement dit, la Pologne n'est pas la seule à souhaiter gagner du temps…

Il est très utile de sensibiliser nos collègues à ce sujet et vos propositions de conclusions, monsieur le rapporteur, vont parfaitement dans ce sens.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion