Nous avons entendu beaucoup de critiques sur la méthode, parfois même désobligeantes : carte dessinée sur un coin de table, nécessité d’un référendum, petit jeu des redécoupages régionaux, et j’en passe.
Tout d’abord, la carte proposée par le Gouvernement a permis la discussion. C’était une fonction essentielle et il fallait bien une carte pour que cette discussion puisse avoir lieu.
Pour ceux qui ont fait l’exercice sincèrement, cette carte avait une cohérence, comme toutes les cartes ont la leur.
Parfois, les arguments sont réversibles.
Notre rapporteur a fait un travail remarquable, qui a permis de faire aujourd’hui une nouvelle proposition, fruit de la recherche d’un consensus au-delà des clivages partisans.