… vous prenez soin de repousser les élections régionales et départementales à décembre 2015, car vous craignez tout simplement de les perdre.
La ficelle est un peu grosse et les Français ne sont pas dupes. Ils sont largement favorables à la fin de ce qu’il est convenu d’appeler le mille-feuille administratif, et ils ont raison ! Mais ils ne vous ont pas chargé de mettre le feu !
Vous auriez voulu fâcher le peu de soutiens qu’il vous reste dans les territoires, que vous ne vous y seriez pas pris autrement.
La bonne méthode, même vos amis élus locaux le reconnaissent, c’est à l’évidence de commencer par débattre de la répartition des compétences. Entre l’État et les collectivités d’une part, entre les collectivités entre elles d’autre part.
Pour ce, la représentation nationale doit disposer d’éléments objectivés et donc d’une étude d’impact sérieuse, sur les conséquences financières, fiscales et sociales de la nouvelle organisation. Vous ne pouvez laisser les Français, leurs élus et les fonctionnaires territoriaux dans une telle incertitude.