Intervention de Thierry Braillard

Séance en hémicycle du 12 novembre 2012 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Culture

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

Michel Herbillon a déclaré en commission que, même en temps de crise, le budget de la culture avait continué à évoluer. Mais, mon cher collègue, jusqu'à quand cela était-il possible ? Jusqu'à ce que la France se retrouve dans le mur ? Il fallait qu'à un moment donné, un gouvernement courageux décide de faire un effort conséquent en matière de réduction des dépenses publiques. Ce sont 10 milliards d'euros que ce gouvernement a décidé d'économiser. Il est clair que certains budgets en pâtissent.

Oui, le Gouvernement a décidé de privilégier l'éducation, l'enseignement supérieur, la jeunesse, la justice, la police, tandis que d'autres budgets ont fait l'objet, cette année, d'économies. C'est le cas du budget de la culture, mais ces économies passent surtout, en l'occurrence, par la remise en cause de grands projets très discutables – le terme de pharaonique a été employé – tels que la Maison de l'histoire de France, projet de l'ancien président de la République dont on n'a jamais connu le mode de financement en dépit des effets de manche, le Centre national de conservation du patrimoine à Cergy, ou encore la Villa Médicis à Clichy-Montfermeil. Vous remarquerez, messieurs les députés de province, que tous ces projets se situaient en région parisienne.

Le projet de budget pour la création artistique est maintenu, il augmente même légèrement.

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