En l'absence de Marie-George Buffet, qui a suivi ce budget pour notre groupe, je suis chargée de son intervention.
Ce budget est « contraint », a dit Mme la ministre de la culture, car nous serions dans l'obligation de réduire les dépenses publiques pour sortir de la crise. Nous ne partageons pas cette appréciation, car la crise ne trouve pas sa source dans la dépense publique. Elle provient du coût du capital, de la spéculation et du montant des dividendes versés aux actionnaires au détriment des investissements utiles, donc de l'emploi et des salaires.