C’est un constat qui mériterait d’être relativisé parce que la Picardie a aussi des réussites, je pense en particulier à l’agroalimentaire. Mais appelons un chat, un chat : d’aucuns considèrent que la situation y est celle d’une région pauvre. Mais c’est justement au regard de ses difficultés qu’il apparaît impérieux que s’exerce à son égard la plus grande solidarité. C’est presque une forme de care régional entre le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie que les socialistes appellent de leurs voeux. Le socialisme, c’est la solidarité, le care diraient d’aucuns. Au groupe SRC, nous souhaitons que la solidarité la plus large puisse s’exercer entre les deux régions. C’est par une solidarité plus grande à l’égard des territoires les plus fragiles que nous apporterons une réponse durable à ceux qui prospèrent politiquement sur la misère des populations. Le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie formeront une belle et grande région. C’était le souhait de Pierre Mauroy : on a rappelé sa déclaration de 1969, et les députés socialistes seront fidèles à sa pensée.