Cette baisse répond au choix du Gouvernement de demander aux musées de France de se concentrer dans l'immédiat sur la valorisation des collections permanentes existantes et la réalisation de l'objectif du recollement décennal qui doit être achevé en 2014.
Comme vous le savez, les moyens en faveur de l'enrichissement des collections publiques ne se limitent pas aux seuls crédits budgétaires, loin s'en faut. Les dations et donations représentent plus de 90 % de l'enrichissement de nos collections nationales. Là est l'essentiel de l'effort consenti, certes à travers des avantages fiscaux. Et, comme M. le rapporteur spécial vient de l'indiquer, ces avantages ne sont pas remis en cause. D'ailleurs, je ne crois pas qu'il y ait d'inquiétude particulière à avoir en matière d'acquisition patrimoniale de la part de l'État.