La crise actuelle n'apparaît pas, aux dires des personnes rencontrées par les rapporteurs de l'Observatoire national de la pauvreté, comme un nouveau passage temporaire, mais au contraire comme porteuse de mutations profondes et durables qui mettent à mal l'organisation sociale.
Mes chers collègues, j'entends beaucoup parler du mariage pour tous, qui menacerait les fondements de notre société. Je pense que l'extension de la pauvreté la menace bien davantage : c'est sur elle que doivent se concentrer nos priorités.