Madame la présidente, je voudrais dire la lassitude de certains parlementaires : c'est la troisième fois en trois mois que nous débattons de l'aide médicale d'État.
La première fois quand, à juste titre, nous avons supprimé le droit de timbre dans la loi de finances rectificative. Ensuite, j'ai le souvenir de cette ahurissante première proposition de loi du groupe UMP, portée par Christian Jacob, qui a estimé que la priorité de l'opposition était de durcir les conditions d'accès à l'aide médicale d'État. Le débat a eu lieu. Je trouve invraisemblable qu'au gré de l'examen des crédits de la mission « Santé » on vienne nous ânonner, une fois de plus, cette espèce de vulgate, de catéchisme anti-AME. Sur tous ces sujets, je pense qu'il faut en rester là une bonne fois pour toutes.