Vous nous avez expliqué que les PME recouraient davantage au marché, pour des raisons de moyen et de long termes, alors que j'avais compris de vos propos que l'argent placé en actions était disponible plus longtemps que celui placé par des épargnants qui le retiraient plus rapidement. Or, je pensais que les PME allaient davantage vers les marchés du fait des moindres disponibilités bancaires liées aux ratios prudentiels. Les deux facteurs jouent peut-être simultanément, d'ailleurs.
Les produits de titrisation destinés aux PME se développent, si bien que l'AMF a un rôle à jouer pour apporter une garantie de sûreté pour ces produits. Y a-t-il un risque de shadow banking, c'est-à-dire de voir des masses importantes d'argent se négocier en dehors des ratios prudentiels ?
La taxe sur les transactions financières pourrait-elle affaiblir la place de Paris ?
Avez-vous une perception et une appréciation de l'optimisation fiscale dite agressive ?
Suite à l'affaire Kerviel, la Société générale a bénéficié d'un crédit d'impôt de 1,7 milliard d'euros au motif qu'elle aurait perdu 5,4 milliards d'euros sans que la direction de la banque soit responsable de cette perte. Suivez-vous ce type de dossiers ?