Malgré tout, ces accidents qui affectent l’un des modes de transport les plus sûrs du monde, rapportés au nombre de passagers transportés, nous rappellent que le seul fait de se déplacer est dangereux, et qu’il requiert de la part de l’ensemble de la chaîne de travail de la mobilité des personnes – c’est tout aussi vrai dans le transport aérien que sur la route ou sur le rail – une vigilance de tous les instants et de fortes exigences professionnelles.
Nous savons tous que ces exigences habitent le monde cheminot. En cette circonstance dramatique, je voudrais ici, depuis la tribune de l’Assemblée nationale, exprimer aux cheminots notre solidarité dans l’épreuve, mais aussi notre confiance en leur conscience professionnelle et en l’avenir du chemin de fer.