L'exemple de l'Espagne est significatif : le niveau de protection de l'emploi y est plus élevé que chez nous et le recours au CDD y est encore plus massif – c'est le corollaire. Le taux de chômage des jeunes y est de 55 %, contre 25 % chez nous. Cela montre bien qu'une stricte protection de l'emploi, loin de protéger les plus fragiles, augmente leur taux de chômage, en incitant les entreprises à les recruter sur des contrats très courts, avec un fort taux de rotation.