Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 13 novembre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Statistiques de la délinquance

Manuel Valls, ministre de l'intérieur :

Ce que je veux, moi, ce sont des résultats contre la délinquance et contre le crime ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Nous en assumons toutes les conséquences.

La hausse actuelle des chiffres de la délinquance est factice : elle est impliquée par vos errements passés. En 2011, la comptabilité s'est arrêtée le 28 octobre, ce qui explique la hausse relative observée en octobre 2012. C'est vous qui avez manipulé les chiffres menti aux Français et échoué en matière de sécurité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP et sur quelques bancs du groupe GDR.)

Nous menons une autre politique, celle de la transparence. Pour cela nous associons les parlementaires, l'INSEE et l'Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale. Tous les spécialistes le disent : nous avons besoin d'un observatoire indépendant. Nous menons une politique de sécurité qui répond aux attentes de nos concitoyens. Vous avez cassé la police et la gendarmerie en baissant les effectifs : nous les augmentons. Nous mettons en place les nouvelles zones de sécurité prioritaire pour nous attaquer à la délinquance, là où elle est véritablement ancrée. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste RRDP.)

Monsieur Salles, vous voulez exploiter ce sujet, mais vous vous trompez. Contrairement à vous, nous nous occupons de la sécurité des Français (Protestations sur les bancs du groupe UMP) et de la lutte contre la délinquance. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. – Plusieurs députés SRC se lèvent et applaudissent.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion