Nous avons eu des discussions très intéressantes sur ce sujet en commission spéciale. J’avais été convaincu par la brillante argumentation de M. Alain Fauré, qui avait défendu son amendement avec beaucoup de vigueur et avec une argumentation très pointue. En même temps, j’avais bien entendu l’intervention de Mme Bonneton.
Il ne faut pas opposer la possibilité de régler un certain nombre de questions en matière de tourisme de montagne à celle d’encadrer l’usage des « motos neige » par des conditions restrictives, qui seront précisées par décret en Conseil d’État. Ces engins seront réservés aux seuls clients des restaurants d’altitude, ils ne pourront pas circuler en dehors des voies damées, et il n’est pas question qu’ils circulent dans des espaces naturels. Bref, il est possible de concilier ces deux exigences : c’est d’ailleurs ce que j’avais dit à M. Fauré, qui avait bien voulu accepter cette perspective.