Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 23 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Manifestations pro-palestiniennes

Manuel Valls, Premier ministre :

J’en appelle donc au rassemblement et à l’esprit de responsabilité. Je salue tous ceux, dans la majorité comme dans l’opposition, qui se sont exprimés avec gravité et sens de l’État, en particulier trois anciens premiers ministres : Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Ce n’est pas l’interdiction des manifestations qui a provoqué la violence, mais ce sont les violences qui ont justifié l’interdiction. Face à la violence, face à l’antisémitisme, on ne se laisse pas aller à je ne sais quel doute ou je ne sais quel questionnement.

Oui, vous avez raison, on peut débattre de tout, on peut mettre en cause la politique du Gouvernement, on peut interroger le Gouvernement, et Laurent Fabius répondra dans un moment sur la position de la France au Proche-Orient. Mais on ne peut pas, face à l’antisémitisme, au racisme et à la violence, se laisser aller. On tient, avec fermeté, avec gravité.

Les Français attendent que nous agissions dans l’unité. Il n’y a pas, en France, plusieurs communautés qui se divisent en fonction de ce qui se passe à l’extérieur. Il n’y a qu’une seule communauté : la communauté nationale, qui doit se retrouver autour de notre devise, donc de la fraternité – qui doit se retrouver autour de l’idéal de la France !

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