Intervention de Laurent Fabius

Séance en hémicycle du 23 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation au proche-orient

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international :

C’est précisément ce que fait la France, madame la députée !

Il y a encore quelques jours, je me trouvais dans cette partie du monde. J’ai rencontré d’abord le président de l’Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas, qui m’a dit à quel point il appréciait l’attitude de la France. Il m’a demandé d’intervenir, ce que j’ai fait, auprès de ceux qui, dans la région, peuvent essayer de tempérer, si possible, le Hamas.

J’ai rencontré ensuite le président égyptien, et je l’ai assuré du soutien de la France à sa proposition de cessez-le-feu. Lorsqu’on assiste à la mort de dizaines et de dizaines, et maintenant de centaines de civils palestiniens, ainsi que de militaires israéliens, il n’y a qu’une demande à faire : c’est cette demande pressante de cessez-le-feu.

J’ai également rencontré les autorités jordaniennes et, enfin, le Premier ministre israélien.

À tous, j’ai tenu le même discours, qui est depuis longtemps celui de la France. D’abord, nous demandons un cessez-le-feu immédiat. Comme le Président de la République, je suis en contact permanent avec tous les protagonistes du conflit.

Ensuite, il faut aller au fond du sujet et encourager la négociation pour trouver enfin le chemin de la paix. Il n’y a pas de paix possible si, d’une part, la sécurité d’Israël n’est pas assurée et si, d’autre part, les droits des Palestiniens ne sont pas respectés.

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