Il y a deux ans, vous promettiez aux Français le redressement dans la justice et vous n’avez ni l’un ni l’autre. Il y a deux ans, vous promettiez que dans le concert européen, la France serait entendue et vous n’êtes même pas capables d’imposer le commissaire européen que le Président de la République a choisi.
« Il n’est pas trop tard pour réussir le quinquennat », monsieur le Premier ministre. Certes, Mme Aubry a profité de la belle fusion entre le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie pour régler à Paris, lors d’une conférence de presse, ses petits calculs politiques avec vous. Mais combien de Français pensent la même chose, surtout parmi ceux qui vous ont fait confiance ?
« Il n’est pas trop tard pour réussir le quinquennat ». Qu’avez-vous à répondre, monsieur le Premier ministre, à ce terrible réquisitoire qui émane directement de vos camarades socialistes ?