Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 23 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique du gouvernement

Manuel Valls, Premier ministre :

Il l’a fait afin de faire évoluer notre pays et de rendre les régions plus fortes. Cela sera d’ailleurs l’objet du deuxième texte que vous présenteront Marylise Lebranchu et André Vallini à l’automne prochain.

Pour ma part, je me réjouis que l’on puisse s’accorder sur une carte qui corresponde à ce qui est nécessaire pour le pays. Cette carte, au fil des lectures au Sénat et à l’Assemblée, peut connaître des évolutions, concernant le droit d’option par exemple ou l’une ou l’autre des régions, car nous devons être à l’écoute de chacun.

L’important, c’est ce qui ressortira tout à l’heure du vote de l’Assemblée nationale, alors que le Sénat a refusé d’aller au bout du débat. L’important, c’est le débat que nous aurons sur l’avenir de l’intercommunalité et des conseils généraux, en tenant compte de la spécificité des territoires ruraux. L’important, c’est que l’État accompagne cette réforme.

Si nous sortons tous plus forts, au-delà des dissonances et des divisions que vous avez voulu rappeler, c’est tant mieux. Le Parlement et l’Assemblée nationale auront fait la démonstration que l’on peut bien travailler pour l’intérêt général dans cet hémicycle, non pour un camp, mais pour l’intérêt de la France.

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