Monsieur le Premier ministre, votre gouvernement s’est engagé à ne pas légaliser la pratique des mères porteuses, que l’on appelle pudiquement la gestation pour autrui. Cette pratique est contraire au respect de la dignité de la personne humaine car elle permet de louer un utérus pendant neuf mois et de marchandiser ainsi le corps humain. Elle considère l’enfant à naître comme un objet de contrat et donc comme une chose que l’on commande contre rémunération.