…et que je crois très honnêtement, pour ce qui concerne ces questions, qu’il appartient au Gouvernement, en toute responsabilité, de gérer les nominations et d’assurer la continuité de l’État.
Je voudrais terminer par une évocation plus personnelle : au petit matin de la signature des accords de Matignon, le 26 juin 1988, revenant sur la tragédie d’Ouvéa, Michel Rocard avait fait promettre aux participants de tout faire pour que la Nouvelle-Calédonie ne soit plus jamais un enjeu de politique politicienne au plan intérieur. Je me sens, avec beaucoup d’autres, bien sûr, dépositaire et comptable d’une certaine manière de cet engagement solennel. C’est pour cela que nous avons besoin du concours de tous pour mener à terme et réussir le processus des accords de Matignon et de Nouméa ; c’est ce que souhaitent tous les élus de Nouvelle-Calédonie, et je compte sur chacun d’entre vous pour y parvenir.