Concernant le Watchkeeper, issu d'un beau partenariat européen, il est désolant de constater qu'un appel d'offres s'impose alors que ce n'est pas le cas pour l'achat sur étagère de matériel américain ou israélien. Cette procédure entraînera un retard pour un programme absolument nécessaire à nos forces.
La vente d'une fréquence engendre des revenus liés à la vente elle-même mais également des redevances annuelles portant sur le chiffre d'affaires généré par l'utilisation de la fréquence. Quelles en sont les retombées aujourd'hui dans le budget de la Défense ? Le retard de la vente entraîne un manque à gagner de ces deux types de recettes ce que je trouve bien regrettable.
J'apprends également que les flux de départ de personnels sont inférieurs de 6 % aux prévisions, les flux de recrutements étant réduits en conséquence. Ceci ne me semble guère être un indicateur positif au regard des objectifs de déflation posés par la loi de programmation militaire. Les objectifs de repyramidage fixent le pourcentage d'officiers à 16 % au lieu des 16,75 % actuels. Je constate qu'il est demandé une participation à la réduction globale à toutes les entités alors que l'armée de terre présente, elle, déjà un taux de 12 % d'officiers. Ne serait-il pas utile, dans une approche pragmatique, de fixer des objectifs précis par armée ?