La création de cette allocation a représenté un immense progrès pour des millions de Français, et il nous revient de l’adapter à la situation nouvelle. Nous voulons engager un véritable acte II de l’allocation personnalisée d’autonomie, qui se traduira très concrètement par une augmentation des aides allouées aux personnes en perte d’autonomie, à un coût moins élevé. L’un des fils conducteurs de notre politique, c’est en effet de faire en sorte que, en matière de soutien, d’accompagnement et de santé, le reste à charge de nos concitoyens diminue, et c’est ce que nous faisons.
Très concrètement, grâce à ce projet de loi, les personnes les moins autonomes se verront proposer une heure d’aide supplémentaire par jour. Les personnes plus autonomes mais ayant tout de même besoin d’être accompagnées se verront quant à elles proposer une heure d’aide supplémentaire par semaine.
Cette mesure s’accompagnera d’une diminution du ticket modérateur, qui représente la contribution demandée à nos concitoyens. Ainsi, une personne en situation de très faible autonomie disposant d’un revenu de 1 500 euros par mois verra sa contribution personnelle diminuer de 400 à 250 euros par mois par l’effet de ces aides. Il s’agit donc d’un effort en direction du pouvoir d’achat de ces personnes, et d’un effort de solidarité puisque cela signifiera une diminution de la contribution d’environ 2 000 euros par année pour ces personnes.
C’est l’un des engagements forts de ce projet de loi : plus d’aide pour les personnes ayant une faible autonomie et moins de contribution de leur part, avec une couverture sociale renforcée.