Mesdames, messieurs les députés, comme je l’ai déjà dit, la vieillesse est plurielle. Mais vieillir, on ne peut le nier, c’est souvent ralentir. Ce projet de loi répond aux besoins de ceux qui sont moins performants, moins connectés, moins rapides, et qui ressentent la nécessité d’un rythme adapté, plus lent, plus doux. Mais par cette réponse, la loi ne s’adresse pas uniquement aux personnes âgées. En effet, lorsque l’on pose le regard sur celles et ceux qui vivent au rythme de l’adagio, on ne prend pas en compte uniquement la vieillesse, on prend en compte la différence. C’est toute la portée universelle de ce projet de loi.