Madame Poletti, on peut toujours regretter ce qui ne figure pas dans la réforme ; on peut toujours considérer qu’il faudrait beaucoup plus et toujours davantage. Mais il faudra qu’on m’explique, sur ces bancs de l’Assemblée, comment on fait pour réclamer en même temps des plans d’économies toujours plus importants.
Lorsque nous parlons de 50 milliards d’économies, on nous dit : « Il en faut 80, 100, 120, 150… » Mettez-vous d’accord ! Il faudrait réaliser 150 milliards d’économies, mais en même temps il faudrait dépenser davantage et faire toujours plus, sans avoir les ressources.
Nous, nous sommes ambitieux et responsables. Nous avons pris des engagements et ces engagements, nous les tenons. Nous disons ce que nous pouvons faire et ce que nous allons faire.